Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !
Etre père aujourd'hui

En attendant bébé : le témoignage de Cyrille, 39 ans, papa de Soann

Cyrille, 39 ans, papa de Soann, 1 mois et demi - Cyrille-39-ans-papa-de-Soann-1-mois-et-demi.jpg

Publié par Hélène Bour  |  Mis à jour le

Cyrille et Emilie veulent avoir un enfant depuis de nombreuses années. Quand la énième tentative se présente, le couple est prudent...

« Emilie, ma compagne, venait de faire une fausse couche, et nous attendions le retour de couches, la reprise des règles. Et puis le retour de couches n’arrivant pas, je me suis posé la question d’une nouvelle grossesse et j’ai remarqué son comportement un peu plus émotif qu’à l’habitude. Emilie avait un comportement plus agressif au volant et pleurait sans raisons. On avait pensé à l’après fausse-couche et nous disions qu’elle accusait le coup. Pourtant elle était déjà enceinte lorsque nous sommes partis en vacances en Bretagne cet été en camping. C’est là qu’elle a commencé à pleurer dans la voiture sans raisons. Je lui demandais ce qu’il n’allait pas mais elle disait qu’elle ne savait pas. Ensuite, en rentrant à la maison et à la reprise du travail, j’ai remarqué un peu plus que son comportement avait changé. Je lui ai dit “tu es sûre que tu n’es pas enceinte ?”, elle m’a répondu là encore qu’elle ne savait pas. Alors, pour en être sûr, un soir je suis rentré du travail avec un test de grossesse. Et le test s’est avéré positif.

La première réaction a été la surprise, car Emilie ne s’y attendait pas. Lors du test de la première grossesse avant la fausse couche, nous nous étions pris dans les bras car cela faisait 8 ans que nous cherchions à avoir un enfant. Avant de tomber enceinte, Emilie était en état d’obésité en plus d’avoir le syndrome des ovaires polykystiques. Et c’est au prix d’une opération de chirurgie (by-pass) pour Emilie que la machine s’est remise en route, après qu’elle a perdu 46 kg. Du coup, cette fois-ci, vu qu’il y avait eu une fausse couche avant, nous nous sommes moins réjouis, sachant qu’une seconde fausse couche pouvait arriver. Nous étions à la fois heureux et prudents du fait de sortir de cette épreuve. D’ailleurs, tant que la grossesse n’était pas avancée à un stade de 6 mois, Emilie a eu du mal à s’investir, par peur de perdre le bébé. Par la suite, elle s’est détendue et a pu profiter pleinement de sa grossesse, en le montrant et en l’annonçant à tout le monde. C’était plutôt un soulagement. Je m’étais dit que la fausse couche était une étape pour accueillir un nouvel embryon viable. Et ça s’est avéré exact. Je me suis dit que ça y est, cette fois, c’était bien parti, et que nous serions bientôt des parents. Ça a été une fierté de l’annoncer aux proches et aux collègues, qui eux aussi vous parlent de leur enfant qui va arriver. Et quand enfin vous pouvez partager cette grossesse, c’est un rêve qui devient réalité. On est comme sur un nuage. D’ailleurs je suis toujours sur un nuage depuis la naissance de Soann. La grossesse s’est passée agréablement. Lorsqu’on a fait l’échographie pour déterminer l’âge du fœtus, celui-ci avait déjà onze semaines. Il fallu faire rapidement au mois d’août la première écho du premier trimestre pour pouvoir faire la déclaration de grossesse à la Sécu. Ensuite tout s’est bien passé. Nous avons maintenant un beau bébé de 1 mois et demi au nom de Soann. Nous l’aimons de tout notre cœur. »

OSZAR »