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Pique-nique : des recettes saines et gourmandes

Pique-nique : des recettes saines et gourmandes © Geber86

Publié le par Christine Avellan

En collaboration avec Dr Laurence Plumey (médecin nutritionniste)

Il fait beau, il fait chaud, et si on organisait un pique-nique ? Comment préparer des recettes équilibrées et gourmandes ? Voici des astuces pour cuisiner plein de choses saines pour les petits et les grands. Sans y passer des heures.

Pique-nique : des recettes froides pour les bébés

Pour les enfants qui mangent encore de la purée, on cuisine des recettes qui passent bien même si elles ne sont pas réchauffées. Ultra-rapide, la purée de maïs. Il suffit de mixer une boîte de maïs avec une courgette cuite ou un demi-avocat. La purée de carottes ou de betteraves passent aussi très bien. On peut y ajouter du poulet ou du poisson, tout autant délicieux froids. Et puis, il y a aussi les gaspachos à base de tomate ou de concombre qui se consomment traditionnellement froids.

Des plats complets pour toute la famille

« Dès que les enfants mangent comme nous, on propose le même plat principal pour toute la famille. Au choix, des salades composées avec une base de féculents (riz, pâtes, semoule…) puis, on ajoute des petits dés de légumes (tomates, concombre…), du fromage, du poulet...», propose le Dr Laurence Plumey, nutritionniste. On laisse libre cours à son imagination. On les prépare la veille mais on assaisonne tout juste avant le départ, ça sera meilleur.

Des aliments à manger avec les doigts

C’est aussi ça les joies du pique-nique : manger avec les doigts ! Pour faire plaisir aux petits et grands, il y a l’embarras du choix comme les tartes ou cakes aux légumes, les tortillas ou frittata à base d’œufs et de légumes, les galettes de pommes de terre… C’est bon, ça se conserve bien et c’est facile à transporter. Autre idée aussi : les petits légumes cuits à la vapeur (brocolis, carottes…), que l’on peut aussi déguster avec les doigts bien sûr !

Mini sandwichs équilibrés

Les sandwichs ne sont pas forcément synonymes de malbouffe. « On peut très bien préparer des petits sandwichs sains à base de pitas ou de pain de mie, plus faciles à manger par les plus jeunes que la baguette. Dans ces mini sandwichs, on ajoute du fromage, de l’avocat façon guacamole ou du houmous. On peut aussi y étaler des rillettes de thon ou de sardines avec du fromage frais et un peu de citron », ajoute-elle. Pour varier les goûts, on en prépare de différentes sortes. Et pour les emballer, on oublie le papier alu, pas du tout écolo. A la place, on les glisse dans des pochettes spéciales sandwichs ou des Bee wraps, ces emballages à base de cire d’abeille qui sont réutilisables.

Des produits non transformés, c’est mieux

Comme pour les repas du quotidien, on opte au maximum en pique-nique pour des aliments non transformés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les produits frais sont de meilleure qualité et moins caloriques que les aliments ultra-transformés. Et puis, en misant sur le fait maison, on réduit les emballages et donc les déchets.

Des crudités avec précaution

 

Pratiques à emporter, les crudités sont un bon choix : radis, carottes ou courgettes râpées… Mais, on suit bien les capacités de mastication de son enfant. « En pratique, pas de crudités en l’état avant 12 mois, ou alors on les mixe. Par la suite, il faut les couper en rondelles fines, enlever la peau et les pépins des tomates… Et jusqu’à 5-6 ans, on reste vigilant face aux risques de fausse route avec certains aliments, type tomate cerise… Mieux vaut les écraser ou on les couper en petits morceaux », précise le Dr Laurence Plumey. Et pour plus de goûts, on choisit des fruits et des légumes de saison.

Un pique-nique version buffet

Et si on imaginait un pique-nique version buffet ? En pratique, on prévoit plusieurs petites entrées comme des crudités, des mets plus consistants comme des sandwichs, cakes aux légumes et poulet ou poisson… Puis, des petits desserts (fruits variés par exemple). Cela permet de mettre de la couleur dans l’assiette, d’inciter à goûter à différents mets tout en y allant à son rythme. Parce que dans un pique-nique, on mise sur la convivialité et la possibilité pour les plus jeunes de jouer, de se dégourdir les jambes entre deux plats…

 

De l’eau… en gourde

 

Les bouteilles plastiques, on oublie ! Pour toute la famille, on choisit de jolies gourdes. Et bien sûr, on vérifie la composition pour éviter les matériaux douteux (bisphénol A et compagnie). Une valeur sûre : l’inox. Et pour un côté estival, on parfume l’eau avec des rondelles de concombre, des feuilles de menthe… Il existe des gourdes avec un compartiment pour faire infuser des végétaux et ainsi aromatiser l’eau. Et même des gourdes avec un filtre charbon pour chasser les impuretés.  

En dessert, des fruits faciles à emporter

Pour le dessert, on opte pour des fruits de saison. Ca tombe bien, il y en a plein en été. Et en plus, il n’y a quasiment pas de préparation. Ils contiennent un max de vitamines. Et c’est super bon. Melon et pastèque à découper avant le départ, c’est plus pratique. Abricots, pêches, brugnons, cerises… que l’on lave avant.

Des présentations fun

 

Les kids adorent les pique-niques parce qu’ils ont le droit de faire des choses qu’ils ne peuvent souvent pas faire d’habitude comme manger avec les doigts ou se lever pendant le repas, entre deux plats. Les pique-niques, c’est aussi l’occasion d’innover côté présentation. Pourquoi ne pas proposer de boire les gaspachos avec une paille ? On peut découper les mini sandwichs avec des emporte-pièces pour leur donner des formes sympas. Pour les plus grands, on peut aussi leur proposer de manger leur salade composée avec des baguettes (on profite d’être dehors pour les laisser s’entraîner !).

 

Pique-nique, les bonnes pratiques côté sécurité

 

La glacière, indispensable. Pour transporter les aliments périssables (viande, poisson, salades composées, œufs…) en toute sécurité, on les met au frais dans une glacière avec des packs refroidissants dans le fond et sur le dessus. « Car les laisser à une température trop élevée trop longtemps favorise le développement des bactéries et donc les risques d’intoxication alimentaire », rappelle le Dr Laurence Plumey.

 

On jette les restes. Pour les mêmes raisons liées au développement des bactéries, il est conseillé de jeter ce qui n’a pas été consommé.

 

Sur place, on se lave les mains avant de manipuler les aliments soit avec de l’eau et du savon quand cela est possible soit avec du gel hydroalcoolique.

 

 

 

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