Une étude menée auprès de 2 000 personnes dont 1 337 parents s’est intéressée au rapport des Français à leur prénom et à celui de leurs enfants. Voici ce qu’il en ressort.
Comment le choix du prénom se fait-il ?
Le choix du prénom relève, dans 73 % des cas, d’une décision commune entre les conjoints. Décision pas toujours simple à prendre, quand chacun a ses goûts propres et qu’aucun prénom en commun n’est présent sur les listes faites par les futurs parents. En règle générale les hommes sont 32 % à privilégier un prénom qui plaît à toute la famille, alors que les femmes ne sont que 20 %. Mais, finalement, en matière de prénom, ce sont les femmes qui ont souvent le dernier mot : 19 % contre 10 % des hommes.
Réglementer les prénoms ?
Jusqu’en 1966 en France, le choix d’un prénom pour son enfant était régi par une loi assez stricte stipulant que “les noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l’Histoire ancienne, pourront seuls être reçus comme prénoms.” La loi a encore été assouplie en 1993 stipulant simplement que le prénom ne devait être ni ridicule ni grossier pour ne pas nuire à l’intérêt de l’enfant.
D’autres pays sont beaucoup plus restrictifs. C’est le cas, par exemple, de l’Islande, du Portugal, de l’Allemagne, de l’Arabie Saoudite… Si, en France, les futurs parents peuvent donner libre cours à leur envie, près de 6 Français sur 10 pensent qu’il faut maintenir un certain contrôle sur le choix du prénom pour protéger l’intérêt de l’enfant. C’est pourquoi certains prénoms sont interdits en France. C’est le cas, par exemple, de Nutella, Fraise ou Titeuf.
Ne pas se tromper pour ne pas regretter
8 % des Français avouent avoir déjà jugé une personne par rapport à son prénom. D’où l’importance de ne pas se tromper et de bien réfléchir avant de choisir un prénom pour son enfant. Il y a quand même 8 % des parents qui regrettent le prénom qu’ils ont donné à leur enfant, et la moitié d’entre eux a même envisagé de changer légalement son prénom.