Sachez que des mamans en demande d'attention, devant l'école, il y en a ! Celles du matin, celles de 16 heures, celles des sorties scolaires (qu’on ne fait pas, de toute façon)... Non, on a déjà des copines d’enfance, des copines de boulot, des copines du cours de yoga, alors faire la discut' avec les mamans de l’école, non. Oui, on a un côté grognon totalement assumé.
École : comment se débarrasser des mamans des autres enfants ?
Le souci, c'est que les mamans sont tenaces. Il y a celles qui t’accostent en disant : « Vous êtes la maman de X ? Oh, nos filles sont dans la même classe ! » . Ok, et alors ? On va devenir amies parce que nos filles ont la même maîtresse ? Il y a celles du parc, qui, en face de l’école, balancent : « Je peux me mettre sur le banc à côté de vous, nos fils se connaissent, je crois, du cours d’anglais ? » Non, je veux ÊTRE SEULE SUR MON BANC.
Il y a celles qui habitent l’immeuble d’à côté et qui veulent absolument qu’on fasse le trajet le matin ensemble, avec les gamins. Comme si, à 7 h 54, dans le froid hivernal ou la chaleur de l’été, j’ai envie, avec ma mauvaise haleine et mon pyjama, de sautiller telle Laura Ingalls avec toi. Puis, il y a celles qui proposent un café, un groupe WhatsApp des mamans de la classe, un dîner avec les maris, un thé quand je dépose mon enfant à l’anniversaire des leurs…
Sans parler de celles qui semblent connaître mon prénom, alors que moi, y a rien à faire, je ne sais plus (ou je n’ai jamais su) le leur. Oh, et celles qui veulent devenir amies avec moi sur Facebook ou Instagram... Donc non, tout ça, ce n’est pas possible.
La solution : l'antipathie
Pour lutter contre toutes ces demandes d’amitié, j’ai opté pour l’antipathie et les horaires décalés. Je suis mutique, je prends un air fâché, voire désagréable, j’arrive soit en avance, soit en retard, je ne vais JAMAIS à la sortie à 16 h 30 (j’envoie une grand-mère, sympathique, elle), je ne souris pas, je ne donne pas mon prénom... N’en déplaise à mon enfant, qui adorerait que je sois copine avec la maman de X, Y et Z.
Franchement, j’ai une tronche à me faire des amies-mamans avec qui on va parler des notes, des devoirs, des vacances scolaires de la zone A/B/C, et dont le seul sujet de conversation tournera autour de l’école ? Bah non. Faut pas pousser non plus.