Les vieux prénoms français pour garçons : des choix indémodables

Un prénom biblique très répandu en solo ou en prénom composé ! Il fait partie des noms de baptêmes masculins les plus courants en France. On le retrouve aussi dans de nombreux prénoms composés, comme Jean-Baptiste, et Jean-Philippe. Issu de l'hébreu Yehohanan , Jean peut être traduit par « Dieu a fait grâce » ou «  Dieu pardonne ». Altruistes, les Jean sont confiants en l'avenir.

Variantes : Juan, Jeannot, John, Johnny, Jonathan.

Un prénom royal et intemporel. D'origine germanique, Louis vient de deux termes signifiant « gloire » et « combat ». Il a été porté par de nombreux rois au cours de l'Histoire en France et à l'étranger, dont Louis XIV. Toujours très prisé des parents, il figure régulièrement dans les palmarès des petits noms masculins les plus donnés. Honnêtes, les Louis sont réputés pour leur diplomatie.

Variantes : Louys, Luis, Luiz, Louison, Ludwig, Luigi, Lewis.

Ce prénom de garçon possède une étymologie hellène. Il vient en effet du grec petros, qui veut dire « pierre » ou « rocher ». Prénom ancien, Pierre est associé à l'un des disciples de Jésus dans la Bible. Il est très usité en France depuis le XVe siècle. Il fait partie des petits noms de garçon les plus portés. Appréciant les rencontres, les personnes prénommées Pierre sont aussi fidèles en amitié.

Variantes : Pierrot, Pierric, Pierce, Piero, Petru, Pedro, Pietr, Peter, Piotr, Peyre.

Joseph est un prénom biblique pour garçons. Il est donc très ancien ! Il s'est répandu en Europe en même temps que la chrétienté. Après un passage à vide, il a fait un retour dans les maternités il y a quelques années. Son origine est hébraïque : il vient du terme hébreu yôsephyâh, dont le sens est « Dieu ajoute ». Il possède des formes féminines, comme Joséphine et Josette. Les Joseph sont francs.

Variantes : Josèphe, Joséphin, José, Joshua, Josué, Josep.

Un prénom mixte rétro... et toujours actuel ! Son étymologie est étrusque. Dans la Rome antique, camillus était le nom donné à l'assistant des prêtres pendant les cérémonies. S'il était plébiscité pour les garçons au début du XXe siècle, la tendance s'est inversée. Aujourd'hui, on compte plus de filles prénommées ainsi que de garçons. Modestes, les Camille sont aussi intrépides et responsables.

Variantes : Camil, Camilo, Camillo, Camilien.

Ce prénom rétro pour garçons est dérivé de Marc. Il est ancré en France depuis longtemps. Il vient du terme latin « marcus » qui signifie « consacré au dieu Mars ». Dans la mythologie romaine, Mars est le dieu de la Guerre. Très apprécié des parents dans les années 1910 et 1920, le nom de baptême a connu une longue éclipse avant de revenir discrètement dans les maternités. Les Marcel sont vifs.

Variantes : Marc, Marceau, Marcus, Marcelin, Marcello.

Ce prénom biblique est souvent traduit du latin par « petit » ou « faible ». Comme l'apôtre Paul, il a beaucoup séduit les premiers chrétiens qui l'ont associé à « l'humilité ». Aussi a-t-il essaimé dans toute l'Europe sous différentes formes ! Paul figure parmi les prénoms masculins les plus répandus en France au XXe siècle. Il est présent dans des prénoms composés. Les Paul sont charismatique.

Variantes : Paol, Pol, Pau, Pal, Pablo, Paolo, Pavel, Paulin, Paulus.

Ce prénom de garçon ancien a des racines grecques. Son sens ? « Celui qui travaille la terre ». Usité dès l'Antiquité et répandu dans toute l'Europe, il a traversé les époques. Très fréquent en France lors de la première moitié du XXe siècle, il a décliné ensuite. Il est devenu très peu courant chez les  garçons. Mais, un renouveau pourrait s'opérer ces prochaines années ? Les Georges sont sérieux.

Variantes : George, Georgios, Georgio, Giorgio, Jurgen, Joris, Youri.

André est issu d'un terme grec, signifiant « force » et « courage ». Prénom d'un des apôtres de Jésus, il est présent dans de nombreux pays européens, via des formes locales. En France, le nom de baptême masculin était à la mode dans les années 20 et 30, avant de décliner. Il est peu fréquent dans les maternités tricolores depuis les années 70. Les André sont réputés pour leur patience.

Variantes : Andrea, Andreas, Andréia , Andria, Andrew, Andy, Andréi, Andreï, Andrej.

Un prénom germanique ! Charles est la forme française et anglo-saxonne du prénom Karl. Sa signification : « force ». Il a été porté par plusieurs personnages historiques de premiers plan, dont l'ancien président de la République Charles de Gaulle et des rois de France. Populaire avant les années 50, le prénom masculin séduit moins les parents aujourd'hui. Les Charles sont audacieux.

Variantes : Charlie, Charly, Karl, Carl, Carlos, Carles, Carlo, Karol.

Ce prénom séculaire vient du mot latin francus, signifiant « homme libre », et par extension « les Francs ». Les Francs sont un peuple germanique. Charlemagne fût l'un de leurs rois. François est un prénom porté par plusieurs saints, papes et rois. Apparu au XIIIe siècle en Italie, il s'est implanté en France avec succès. Il a été populaire en France au XXe siècle. Les Français sont sages et décidés.

Variantes : Francis, Franck, Franz, Frantz, Francisco, Francesco, Francescu, Ferenc.

Le prénom Émile a des racines latines. Il vient de Aemilius et évoque le patronyme d'une illustre famille romaine. On peut le traduire par « émule » ou « rival » ! Courant au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le petit nom masculin peine à séduire les parents. Mais, une légère remontada est à noter dans les registres de l'état-civil en ce XXIe siècle. Les Émile sont volontaires et organisés.

Variantes : Emille, Emil, Emilien, Emilian, Emilio, Emiliano.

Ce prénom rétro pour garçons est de nouveau en haut de l'affiche ! Boosté par le succès de Léo, il a fait un come-back dans les maternité ces dernières décennies. Le nom de baptême vient du terme « lion » en latin. Il a été porté par plusieurs saints et monarques, dont des empereurs byzantins. Et il a eu un énorme succès en France, au début du XXe siècle. Les Léon sont avenants, et optimistes.

Variantes : Léo, Léonard, Lenny, Léone, Léonardo, Lev.

Ce prénom ancien possède une étymologie latine. Il vient du terme lux, qui signifie « lumière ». On dit qu'il était attribué aux garçons nés aux premières heures du jour ! Diffusé dès les premiers siècle, il est usité depuis longtemps en France. Très en vogue des années 50 aux années 70, le petit nom masculin a été supplanté par des prénoms dérivés comme Lucas. Les Luc sont réalistes, serviables.

Variantes : Lucien, Lucas, Luca, Luciano, Lucio, Lucian.

Ce prénom rétro pour garçons vient du patronyme d'une famille romaine. Membre éminent de cette célèbre famille, l'empereur romain Jules César prétendait avoir une ascendance remontant à la déesse Vénus ! Le prénom Jules connaît un énorme succès en France depuis le début du XXIe siècle. Il était moins usité au début du XXe siècle, et rare entre 1940 et 1990. Les Jules sont faibles.

Variantes : Julien, Julian, Jullien, Jullian, Julio, Giulio.

Ce prénom classique et intemporel est issu du terme latin augustus. Celui-ci signifie « vénérable », ou « consacré par les augures ». C'est un nom de baptême ancien. Il a été porté par plusieurs saints, dont Augustin d'Hippone, auteur des “Confessions” et de “La Cité de Dieu”. Éclipsant le prénom Auguste, il est de plus en plus populaire en France depuis les années 80. Les Augustin sont zen.

Variantes : Auguste, Augustino, Agustin, Agustino, Austin, Agostino, Augusto.

Ce prénom masculin, d'origine latine, fait référence à Adria, une ville située en Italie. Une ville qui a donné son nom à la mer Adriatique ! Le nom a aussi inspiré le nom d'un illustre empereur romain, Hadrien. Peu usité en France jusqu'au début du XXe siècle, le prénom a ensuite fait des émules. Il a été plébiscité des années 80 à 2010. Il est moins en vogue désormais. Les Adrien sont tranquilles.

Variantes : Hadrien, Adriel, Adrian, Hadrian, Adriano.

Ce prénom français et anglo-saxon est issu de la langue germanique. On peut le traduire par « noble paix ». Alfred s'est d'abord diffusé sur le sol anglais suite au règne d'Alfred le Grand. Au XIXe siècle, il a gagné d'autres pays européens, comme la France et les pays scandinaves. Mais il est très discret dans l'Hexagone depuis la fin des années 60 ! Les Alfred sont réputés bavards et généreux.

Variantes : Alfie, Alfredo.

Ce prénom est lui aussi très ancien. Il possède une étymologie germanique, signifiant « protecteur de la paix ». Il serait apparu en France au Moyen-Age. Apprécié au début du XXe siècle, il fait désormais partie des prénoms masculins peu fréquents. Parmi les Ferdinand célèbres : Ferdinand Foch, général, et Ferdinand de Lesseps, constructeur du canal de Suez. Les Ferdinand sont stables.

Variantes : Fernand, Fernando, Ferdinando.

Ce prénom classique pour garçons dispose de racines latines. Il vient du verbe vincere qui signifie « vaincre ». Usité dès les premiers temps du christianisme, il a été porté par plusieurs saints et papes. Devenu rare au Moyen-Age et à la Renaissance, il est de nouveau prisé en France au XVIIIe siècle. Mais il revient véritablement au premier plan depuis les années 1990 ! Les Victor sont joviaux.

Variantes : Viktor, Vick, Victorien, Vittorio, Vittore, Victoriano.

Ce prénom ancien est d'origine latine. Il vient d'un terme latin, signifiant « heureux ». Usité dès l'Antiquité, le prénom masculin a été porté par de nombreux saints, des papes, et des personnalités. Il a été populaire en France au début du XXe siècle. S'il séduit moins les parents aujourd'hui que par le passé, il compte encore de nombreux adeptes dans le pays. Les Félix sont travailleurs et réfléchis.

Variantes : Feliz, Filiz, Heliz, Felice, Feliks.

Ce prénom français pour garçons a des origines séculaires. Issu de termes grecs, il peut être traduit par « protecteur des hommes ». Répandu dans les pays d'Europe sous différentes formes, il est usité depuis le Moyen-Age et a été porté par des papes, et des empereurs russes. Il est fréquent en France depuis le début du XXe siècle, et participe à des prénoms composés. Les Alexandre sont doux.

Variantes : Alex, Alexis, Sacha, Lisandru, Alessandro, Alexander, Alejandro, Leandro.

Ce prénom, d'origine celte, évoque un « ours » et un « guerrier ». Ce n'est pas étonnant, l'ours est un animal emblématique de la royauté chez les Celtes. Associé au roi Arthur, souverain légendaire de la littérature médiévale, le prénom a connu un essor important en France et en Angleterre au Moyen-Age. Il est toujours plébiscité dans l'Hexagone. Les Arthur sont curieux et ingénieux.

Variantes : Artus, Orso, Arturo, Artús, Artur.

Un prénom ancien et peu usité aujourd'hui ! Albert vient du petit nom germanique Albrecht. Son étymologie est « brillant ». Il suscite l'engouement des parents français au XIXe siècle, puis jusqu'aux années 50. Mais, ensuite, il est très peu attribué aux petits garçons, à l'image de René. Toutefois, le prénom rétro n'a peut-être pas dit son dernier mot ! Sincères, les Albert sont spontanés.

Variantes : Aubert, Albertin, Alibert, Alberto, Albrecht.

Ce prénom biblique est d'origine hébraïque. Il est issu de termes hébreux évoquant un « don de Dieu ». Il se diffuse avec succès en Europe en même que le christianisme. Fréquent au XVIe siècle, il renaît de ses cendres en France dans les années 1980. Il est ensuite supplanté par des dérivés, considérés comme plus modernes, comme Mathis. Prudents, les Mathieu sont tournés vers l'avenir.

Variantes : Matthieu, Mathias, Matteo, Mathéo, Mathis, Matthew, Matteo, Mateo, Matteu.