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Vacances d'été : tout ce qu'il faut savoir pour en profiter à fond !

Vacances : nos conseils pour voyager facile avec les enfants

Vacances : nos conseils pour voyager facile avec les enfants

Publié par Sylviane Deymié  |  Mis à jour le

Les vacances, c’est dès la porte de la maison franchie ! Et non pas juste à l’arrivée du lieu de vacances… On vous dit comment mettre toutes les chances de votre côté pour un voyage réussi.

Avant le départ, deux-trois précautions s’imposent.

Un voyage réussi !

D’abord, on laisse son stress chez soi  : une bonne partie du confort du trajet sera gagnée, c’est sûr, puisque plus vous êtes calmes et organisés, plus votre "mini-moi" sera rassuré. Ensuite, quel que soit votre mode de transport, il est indispensable de garder à portée de main un sac à langer avec tout le matériel de première nécessité  : un, voire deux changes avec lingettes, une ou deux tenues complètes de rechange, et une veste en cas de clim fraîche. Et au moins un protège-matelas à langer jetable, pour éviter les microbes des lieux douteux, des bavoirs jetables…

En voiture, les précautions indispensables

De la naissance à 10 ans, les enfants doivent être installés dans un siège-auto adapté à leur morphologie. C’est la loi, donc obligatoire, et le seul moyen d’assurer leur sécurité en cas de choc.

  • Pour les bébés jusqu'à 13 kg, il s’agit d’un siège-coque dos à la route, placé à l’arrière ou à l’avant, l’airbag désactivé.
  • Jusqu’à 4 ans, il voyage dans un siège-auto face à la route à l’arrière. Certains modèles permettent désormais d’être “dos à la route” jusqu’à 4 ans. Il faut bien serrer le harnais, car contrairement à notre ressenti de parent, il est préférable pour sa sécurité que les sangles soient le plus ajustées possible.
  • De 4 à 10 ans, on utilise un rehausseur (avec dossier) dont le but est de faire passer la ceinture de sécurité de la voiture à la base des épaules au niveau des clavicules, et non sur le cou (risque de coupure en cas de choc).

 

Côté clim, soyez vigilants. Elle est agréable en pleine canicule et facilite beaucoup le trajet pour le conducteur et les passagers. Mais les petits peuvent avoir froid. Pensez à les couvrir en conséquence et à ne pas régler l’air conditionné avec un trop grand écart par rapport à la température extérieure. Evitez, dans la mesure du possible, de conduire la nuit :  la fatigue du conducteur et la mauvaise visibilité sont sources d'accidents. Et en cas de panne, gérer l'événement est nettement plus compliqué la nuit… 

Prévoyez des arrêts fréquents, pour changer l’air de l’habitacle, faire bouger les enfants et booster la vigilance du conducteur. Fixez des pare-soleil sur les vitres arrière. En l’absence de clim, sous forte chaleur, évitez d’ouvrir la vitre en entier pour ne pas faire entrer insectes ou courants d’air. Côté bagages, ne placez aucun objet sur la plage arrière, il se transformerait en dangereux projectile en cas de freinage.

Dans le train, un voyage tout confort !

Le train, c'est l'idéal avec des enfants ! Il pourra se dégourdir les jambes dans le couloir, et si votre train possède un espace Enfant, vous trouverez une aire d'activités où il pourra jouer un moment. N’oubliez pas les baby-lunettes de soleil dans le sac à langer, car si vous descendez dans le Sud en train, vous aurez le matin les rayons tapants et une luminosité qui gêneront votre petit installé près de la fenêtre. Ne zappez pas non plus la petite laine, indispensable avec la clim. Emportez une bouteille d’eau par personne (on ne se passe pas les microbes, même en famille !), l’air peut être sec. Comme en avion, il faut prévoir de quoi faire déglutir l’enfant lorsque le TGV passe à sa vitesse maximum ou dans un tunnel : la pression sur les oreilles peut être très douloureuse. Un petit biberon, une mise au sein, ou un bonbon (pas avant 4 ans à cause des risques de fausse route), mais aussi des mouchoirs pour évacuer la pression en soufflant.

Côté bagages, on emporte forcément moins de choses qu’en voiture. Prévoyez un siège-auto pour vous rendre à la gare et ensuite, de la gare d’arrivée jusqu’à destination. Soit vous en louez un (les sites de location se multiplient), soit vous vérifiez que votre hôte en possède un.

En vidéo : Voyage annulé: comment le faire rembourser ?

En bateau, gilet obligatoire et pied marin !

Les trajets en bateau sont rarement reposants avec des petits. On hésite à attacher un enfant (avec un harnais de buste), mais c’est pourtant la solution de sécurité quand on fait une croisière en voilier. Et bien sûr, gilet obligatoire, même pour une petite traversée en bateau de pêche : c’est la seule protection efficace en cas de chute dans l’eau, même si l’on sait nager. Le mieux dès qu’on part au bord de la mer ou d’un lac est d’acheter (ou louer) un gilet de sauvetage pour la durée du séjour, car les bateaux de loisirs n’en ont pas forcément à la taille de votre enfant. Trop grand, il est inutile, voire dangereux, car le tout-petit peut glisser à travers l’encolure et les emmanchures.

De même, évitez de laisser votre tout-petit dans sa poussette sur le pont. Il serait entravé et ne pourrait pas flotter en cas d’avarie. Portez-le dans vos bras s’il est nourrisson (avec un gilet, bien sûr) et asseyez-le par terre ensuite. Vu la réverbération du soleil à la surface de l’eau, la panoplie anti-UV s’impose : tee-shirt, lunettes, chapeau et crème à gogo. Pour une traversée longue (vers la Corse, par exemple), privilégiez un voyage de nuit. L’enfant sera confortablement installé (comme dans son lit !). Dans ce cas, prévoyez un petit sac de voyage d’un jour, avec change et vêtements du lendemain, pour ne pas avoir à défaire la grosse valise familiale !

En avion, on prend soin de ses oreilles

Pendant le voyage en avion, laissez votre tout-petit, autant que possible, attaché avec sa ceinture – même lorsque le personnel de bord ne l’impose plus. Se sentir contenu et bien calé dans son fauteuil est rassurant pour lui. Côté température, l’air en cabine peut se révéler glacial. Ne partez pas sans au moins un gilet, facilement accessible. Et selon son âge, un bonnet et des chaussettes pour les premiers mois, sachant qu’un nourrisson se refroidit vite. N’hésitez pas à demander un plaid à l’hôtesse.

Placez-le plutôt vers le hublot que côté couloir. Il serait dérangé par le va-et-vient des autres passagers… au moment de s’endormir, ce serait dommage ! Mais le plus important en avion est d’anticiper le décollage et l’atterrissage  : il faut absolument prévoir de faire déglutir l’enfant (et vous aussi si vous êtes sensible au phénomène !), pour éviter le mal d’oreilles dû au changement de pression dans l’appareil. Biberon d’eau, de lait ou tétée au sein pour les plus jeunes, gâteau, bonbon pour les plus grands. Tout est bon, car cette douleur peut être très vive… et c’est souvent le motif de la plupart des hurlements des petits quand ils sont dans les airs ! 

Nos astuces pour combattre le mal des transports

Le mal des transports touche les enfants à partir de 2-3 ans, et se ressent le plus souvent en voiture. Mais il peut se manifester à tout âge et sur tout mode de transport. Il provient de la contradiction des informations envoyées au cerveau entre l’oreille interne, la vue et les muscles qui assurent l’équilibre.

  • En voiture  : faites des haltes fréquentes, changez l’air de l’habitacle, incitez votre enfant à ne pas trop bouger la tête.
  • En avion  : choisissez des places au milieu, car l’avion y est plus stable.
  • En bateau  : mal au cœur assuré, car c’est le mode de transport le plus mobile, augmenté par les odeurs d’essence, la chaleur et le bruit du moteur. Installez l’enfant sur le pont, aux places centrales, là où le roulis est le moins sensible.
  • En train  : l’enfant est moins gêné parce qu’il peut marcher. Faites-lui regarder un point fixe à l’horizon pour lui éviter d’avoir la sensation que tout bouge.

Conseils pour tous les modes de transport  : fixez le regard sur un point précis. N’embarquez pas l’estomac vide. Ne buvez pas trop pendant le trajet.
Le traitement (après avis du pédiatre)  : une heure avant de partir, mettez-lui un patch ou un bracelet anti-nausées, faites appel à l’homéopathie. Et côté parents, évitez le stress, et n’oubliez pas de rassurer votre enfant sur le déroulé du voyage.

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