Ecotourisme : voyager écolo en famille

Après une décennie consacrée aux spas et au bien-être des clients, l’univers du voyage change de priorité et concentre ses efforts sur la santé de la planète. Effet de mode ou vraie nécessité, qu’importe. L’essentiel est de savoir lier l’utile à l’agréable. Autrement dit, de visiter le monde sans l’abîmer. Que les amoureux du luxe se rassurent : les vacances écolos version 2019 sont loin du cliché « flower power » des années 70 ! Gîtes, corps de ferme, châteaux, hôtels ruraux, palaces, lodges, maison d’hôtes… Il y en a pour tous les goûts et les budgets. Seules constantes de l’écotourisme, ses lignes de conduite : économie d’énergie, utilisation de matériaux naturels et biodégradables, développement de l’écosystème local, protection de l’environnement, cuisine bio… Tout un programme qui permettra aux générations futures de connaître elles aussi le bonheur de profiter de notre nature.

Les amoureux des terroirs et des splendeurs architecturales le savent bien : notre Hexagone recèle de nombreux trésors touristiques. Même si l'écotourisme est un concept qui s'applique plus facilement dans les pays en voie de développement que dans les pays développés, le marché français ouvre des nouveaux horizons sur des séjours ludiques, éducatifs et culturels dans des cadres qui varient de la cabane en bois dans un arbre à un château renaissance. Ainsi, le client, en groupe, peut pendant son séjour vivre à l’heure écolo et s’évader en randonnée ou à vélo, observer des castors, visiter des grottes, apprendre à cuisiner bio…. Rens. : Association française d’Ecotourisme : https://ecotourisme.weebly.com/

Loin de nos frontières, l’écotourisme ne se contente pas de faire découvrir les charmes naturels d’une région. Dans les pays industrialisés, la tendance fait écho aux accords de Kyoto : réduction de production de CO2. En revanche, dans des pays en voie de développement, il s’agit avant tout de protéger l’environnement par le tourisme en donnant une dimension économique à une nature menacée. Par exemple, en Amazonie ou dans les grandes réserves africaines, les populations locales ont compris que l’écotourisme était plus fructueux que la chasse. Résultat, les gorilles au Rwanda sont protégés et l’écotourisme finance le travail des gardes forestiers.

Fidèle déclinaison des lodges asiatiques ou africains, les écolodges, construits avec des matériaux locaux et en pleine nature, associent respect de l’environnement et découverte de la faune et de la flore locale. On ne compte pas plus d’une cinquantaine d’écolodges dans le monde. A noter qu’il n’existe pas de label officiel.

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