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15 trucs à faire en famille pour chouchouter nos cerveaux

Famille heureuse jouant ensemble dehors. © EmirMemedovski / Getty Images

Publié le par Katrin Acou-Bouaziz

En collaboration avec Sylvie Chokron (Neuropsychologue)

Voici 15 trucs à faire pour prendre soin de soi et pour gagner en sérénité familliale.

Et s’il suffisait de prendre soin de nos neurones pour stopper les embrouilles et gagner en sérénité familiale ? Suivez ces conseils et tentez de retransformer votre quotidien en une oasis de calme et de bonheur partagé.

1. Se mettre au vert souvent

On le sent bien, dès qu’on pose le pied sur un chemin forestier ou qu’on voit des champs à perte de vue par la fenêtre, le moral remonte en flèche.

En effet, un paysage naturel nous rend immédiatement plus positif. Nos pensées à la vue de parcs, de nature aux contours plus irréguliers et aux palettes de couleurs plus larges, favoriseraient l’émergence de pensées plus gaies, doperaient les capacités attentionnelles et de résolution de problèmes ! Si, en plus, on marche, on booste notre créativité !

2. Boire du lait

Il serait un aliment idéal pour améliorer l’humeur et réduire l’anxiété, alors lait pour tout le monde, surtout après une nuit difficile ! Exit le café noir, on lui préfère un thé au lait (plus digeste que le café et d’après les études, plus puissant pour réchauffer l’organisme) ou encore un verre de lait au chocolat !)

3. Tenter la médiation

Faire le vide, inspirer, compter les battements de son cœur… La méditation est l’outil magique pour faire baisser le niveau de stress et retrouver, par exemple, sa mémoire lors d’un examen ou son calme devant un “terrible two” qui s’enlise dans sa colère. À tester seul ou à plusieurs. Avec un prof ou encore un audio. Peu importe, du moment qu’on médite !

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4. Jouer de la musique

Au-delà de la dopamine qu’elle active dans nos circuits, la musique ou plutôt son apprentissage améliore les capacités cognitives (langage, lecture, mémoire, attention). Alors, on n’hésite plus, on se lance et, pourquoi pas, en même temps que nos enfants ? En effet, la pratique d’un instrument protège du déclin cognitif (langage et compétences visuospatiales).

5. S’offrir des cadeaux

« Le sentiment de bonheur n’est pas lié aux dépenses personnelles. En fait, tout laisse à penser qu’il est proportionnel au montant des dépenses réalisées au profit d’autrui » nous apprend Sylvie Chokron dans son livre. En revanche, la neuropsychologue ne nous dit pas si le plaisir persiste en période de cadeaux de Noël. (On a un doute…)

6. Faire du sport

Ça paraît basique, mais c’est bon de le rappeler : le sport n’est pas seulement utile pour notre santé physique ! Il a aussi des conséquences directes sur notre fonctionnement cérébral et permet de lutter contre les coups de fatigue justement. Plus étonnant : le simple fait de penser à faire du sport activerait les mêmes zones cérébrales qu’en pratiquant vraiment. Ça laisse rêveur…

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7. S’entourer d’objets anciens et de parfums

N’en déplaise aux chantres du rangement, les vieilleries, objets, vêtements, meubles ont un vrai pouvoir sur notre mémoire et permettent réellement à nos souvenirs de remonter à la surface. L’assurance d’une ambiance ou les bonnes ondes du passé résonnent ! Même chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, ce contact avec les objets peut réveiller les souvenirs. Idem avec les odeurs, effluves de repas, parfums de fleurs (ou échappés de la salle de bains), qui ont le pouvoir de nous ramener en arrière.

8. Se marrer

Rire provoque une activation du système de récompense et de plaisir. Alors, en fin de journée, quand l’un pleur, l’autre stress sur ses mails et le troisième fait un caprice, rien ne vaut un temps de rigolade. À vous de trouver comment : une vidéo marrante, un jeu de mimes, une anecdote à table…

9. Autoriser une sieste

Encore une fois, pourquoi n’y aurait-il que les bébés et les grands-parents qui profiteraient des bien faits de la sieste ? Une sieste (de moins de trente minutes) est bien à cultiver à tout âge pour consolider les souvenirs et améliorer le niveau d’éveil et d’efficacité.

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10. Se rappeler les leçons

Aux parents qui s’arrachent les cheveux avec les poésies et les leçons d’histoire, lisez ce qui va suivre : inutile de faire lire le texte à apprendre 52 fois à vos enfants ! Mieux vaut les entraîner à s’en rappeler (sous la douche, en se promenant dans son lit…). C’est dans cet effort de remémoration que les infos vont « rentrer ».

11. Diminuer l’usage des réseaux sociaux

Et ce conseil ne vaut pas que pour les ados ! Scotcher sur les réseaux sociaux (à la recherche de l’activation de notre système de récompense quand on obtient un cœur) provoque aussi chez le cerveau humain de tout âge un sentiment d’angoisse à plus long terme. Alors, on éteint les écrans et on invite à dîner de vrais gens !

12. Ragoter !

Surprenant mais jouissif : divulguer des secrets sur les uns et les autres augmente la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement ! Autrement dit, les commérages en famille (et entre amis) resserrent les liens. Alors, n’hésitons plus à parler du look bizarre de la voisine ou des spécialités culinaires de tata Louise. Si, en plus, on arrive à déclencher un fou rire, c’est encore mieux car celui-ci provoque une détente physique pendant 1 heure !

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13. Se balancer

C’est l’activité qui calme et endort tout le monde profondément, du bébé à la grand-mère, en passant par les enfants et les parents, à tout âge. Au-delà de ça, le balancement a un impact sur notre cognition ! Alors on investit dans une balancelle, un rocking-chair ou un hamac, peu importe du moment que ça fait swinguer nos neurones.

14.Prendre le soleil

Rien de pire pour nos cerveaux humains que de la lumière artificielle toute la journée ! Nos états physiques et émotionnels (mais aussi nos capacités à juger de manière positive un évènement) seraient en grande partie liés à la luminosité ambiante. Alors, on ouvre les volets, les rideaux dès le matin ! On se met en terrasse pour les petits-déjeuners. On bosse dehors dès que possible ou au moins à proximité d’une fenêtre. On jardine, on boit notre café… DEHORS.

15. Accepter la fatigue du soir

Chaque jour qui passe, le schéma se reproduit : le soir arrive avec son lot de contrariétés, devoir à finir, bébé qui pleure sur sa purée, linge à étendre, dossier à boucler… ? Et on est accablé par la paresse. Eh bien, c’est normal et c’est dû à notre rythme circadien et à une sorte de mémoire biologique de nos rythmes de vie !

 

Sources

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