L’absence d’un enseignant peut survenir pour diverses raisons : maladie, enfant malade, congé parental, formation. Cette absence qui peut aller d’une journée à plusieurs mois peut impacter le bon fonctionnement de l’établissement et de la classe.
D’après un rapport de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) de 2023, en 2022, près de 5,5 % des enseignants étaient absents au moins un jour au cours d’une semaine donnée. Un chiffre bas qui malgré tout, se fait ressentir dans les apprentissages des élèves.
Au bout de combien de jours un enseignant doit être remplacé ?
Pour les absences prévisibles ou imprévisibles, les enseignants absents doivent le plus rapidement possible, notifier le chef d’établissement. Le directeur ou la directrice doit par la suite prévenir la DSDEN (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale) qui se charge de trouver un remplaçant dans sa circonscription. Dans le premier degré, les titulaires en zone de remplacements (TZR), ou les professeurs remplaçants contractuels, sont mobilisés dès la première demi-journée d’absence d’un enseignant.
Selon l’article L133-1 du code de l’éducation, si l’enseignant est absent et qu’il n’existe aucun moyen de remplacement, les professeurs des écoles doivent assurer la répartition des élèves dans les autres classes, le temps d’avoir un professeur remplaçant. Une fois que l’enseignant suppléant est arrivé, la classe peut se dérouler comme à son habitude.
En revanche, si l’absence est prévisible (congé formation, arrêt maladie de plusieurs jours, formation) et qu’il n’y a aucune solution de remplacement au bout d’une ou deux journées, le corps enseignant, l’école doit avertir les parents. De plus, les professeurs ne doivent pas assurer l’accueil et la répartition des élèves. En effet, c’est à l’administration que revient l’obligation d’assurer le remplacement et l’accueil.