Elle est américaine, se prénomme Noella et est maman d’une fille âgée de 6 ans, prénommée, elle, Giada. Une mère de famille presque comme les autres, qui n’a pas hésité à révéler sur Tik Tok qu’elle organisait tout simplement l’école buissonnière de sa progéniture. « J’ai dit à ma fille qu’elle pouvait rester un jour par mois à la maison et ne pas aller à l’école sans pour autant être malade » débute-t-elle dans la vidéo. La maman poursuit et explique que ces journées sans école sont dédiées à des activités de détente ou de loisirs, telle que du shopping ! Surtout, si elle a pris cette décision, c’est avant tout pour la bonne santé mentale de sa fille, « pour son bien-être ». Bien sûr, les internautes ne sont pas allés vraiment dans son sens. Si quelques-uns l’ont félicitée pour son initiative – « Je suis moi-même institutrice et ça ne me choque pas. Surtout qu’elle est encore petite » - la majorité s’est montrée perplexe. « Le week-end existe justement pour cela écrit l’un » alors qu’un autre Tik Tokeur se demande « pourquoi l’école n’intervient pas ».
En France, un comportement punit par la loi
En France, ce genre de comportement est rigoureusement interdit par la loi. L’Education nationale prévoit ainsi des sanctions qui sont, il est vrai, rarement appliquées. L’article L131-8 du Code de l’éducation prévoit tout d’abord : « Lorsqu’un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur ou à la directrice de l’établissement d’enseignement les motifs de cette absence » Ainsi, à partir de quatre demi-journées d’absence, le directeur d’établissement doit informer la Dasen (directeur académique des services de l’Éducation nationale). Les parents risquent alors 135 euros d’amendes. Dans le cas où ces absences compromettent l’éducation de l’enfant, la sanction peut même aller jusqu’à 30.000 euros d’amende et deux ans de prison.
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