Après Paris et Marseille, c’est Lyon qui est montré du doigt. Dans son étude, Greenpeace, alerte sur le fait que plus de 50 % des crèches et des écoles sont situées à moins de 200 m d’une zone d’importante pollution au dioxyde d’azote, et plus de 10 % à moins de 50 m.
Dioxyde d’azote : quelle est la norme ?
Le niveau légal de pollution au dioxyde d’azote est fixé par la norme européenne et française à 40 microgrammes par mètre cube. Certaines crèches et écoles sont installées dans des zones où les niveaux de pollution atteignent jusqu’à 178 microgrammes de dioxyde d’azote par mètre cube.
Pollution : quels sont les secteurs concernés ?
Les crèches et écoles situées le long des quais du Rhône, près du Centre d’échanges de Perrache, Grande Rue de la Guillotière, boulevard Vivier-Merle, près du tunnel de la Croix-Rousse, sont particulièrement touchées. Dans les environs de Lyon, ce sont les établissements proches du périphérique Laurent-Bonnevay à Villeurbanne qui pâtissent de la pollution.
Quelles répercussions sur les enfants ?
L’appareil respiratoire des enfants étant plus fragile que celui des adultes, ils peuvent souffrir de toux persistante, de respiration sifflante, signes d’un asthme… C’est pourquoi, l’ONG Greenpeace réclame l’interdiction, dans une zone à faibles émissions, de la circulation des utilitaires et des camions les plus anciens, une sortie des véhicules les plus polluants, ainsi que le développement d’un réseau de tramways et de pistes cyclables.