Dans une fratrie, les disputes peuvent être fréquentes. Mais comment doivent réagir les parents pour que ces chamailleries aient le moins d’incidence possible sur leurs enfants et sur leur développement ? Dans un article de Your Tango, paru le 28 mars 2025, la thérapeute Mary Jo Rapini se penche sur cette question. La spécialiste dévoile notamment trois attitudes que doivent avoir les parents si leurs enfants ont tendance à régulièrement se disputer entre eux.
Trois habitudes à avoir en tant que parents
1- Favoriser le dialogue
Pour Mary Jo Rapini, le dialogue et la communication sont des clés pour que ces disputes entre frères et sœurs fassent le moins de dégâts possibles. “Intervenir dans une rivalité fraternelle doit être réfléchi et appliqué avec soin. Donner aux frères et sœurs la possibilité de résoudre leurs problèmes et leurs conflits est important, mais lorsque les parents sont occupés ou absents, l’un d’eux peut avoir tendance à victimiser l’autre de manière répétée, et ce schéma se perpétue sans contrôle”, assure la spécialiste.
2- Encourager l’empathie
Afin que les disputes entre frères et sœurs soient moins fréquentes, Mary Jo Rapini conseille également aux parents de développer l’empathie au sein de leur foyer. Cela permettra notamment à l’enfant harceleur de comprendre que son comportement n’est pas normal. “Ce type de harcèlement est malsain, et il est conseillé aux parents d’intervenir pour réduire l’anxiété et la dépression chez l’enfant victime. Les parents peuvent donner l’exemple en faisant preuve d’empathie dans toutes leurs relations”, confie la spécialiste.
3- Aider les enfants à gérer leur stress
Plutôt que de s’attaquer aux conséquences, que sont souvent les disputes dans une fratrie, la thérapeute conseille de s’attaquer directement aux causes et notamment à la gestion du stress chez les enfants. “Vous pouvez impliquer les deux enfants dans des activités pour les aider à évacuer physiquement leur frustration ou leur stress, comme des sports sans contact, des randonnées ou des jeux dans la cour”, conseille Mary Jo Rapini.